extrait d'un truc que j'ai trouvé sur la SACEM , lisé les grandes lignes si vous avez pas le temps ! Et je vous invites a taper "copyleft" dans google (ça me semble être une bonne alternative a la Sacem...)
"Copyleft et diffusion libre, une alternative à la SACEM Le piège de la SACEM
SACEM ou la « taxe-showbiz »
La SACEM fait de la redistribution inversée: elle vole à tout le monde pour donner aux riches. La rémunération des artistes se fait en fonction de leur diffusion, sur un mode qui n'accorde pas grand chose aux artistes hors du système industrie-business-musique. Du moins ce qu'elle reverse n'a rien à voir avec les limites qu'elle impose justement en terme de diffusion à ces mêmes artistes (voir plus loin).
La SACEM te vole tes morceaux
Etre sociétaire à la SACEM ça ne signifie pas que tu protèges tes droits, tu les cèdes en fait à une société qui en fera la gestion. La diffusion de tes morceaux devient systématiquement payante, même pour toi!
La SACEM vole tes amis
Lorsque tu es à la SACEM chaque organisateur de concert qui te fait jouer, chaque radio qui te diffuse est censée payer, sans aucune garantie que l'argent te revienne un jour ou sinon de toute façon amputée des frais de gestion. En gros quand tu joues tu ponctionnes les gens qui te font jouer pour payer un paquet de clopes à Johnny, et il a beaucoup de paquets de clopes maintenant le bougre.
La SACEM te met des troncs d'arbres dans les roues
Parce qu'elle impose ce système marchant et le diktat de l'audience elle participe à te maintenir plus bas que terre. Soit tu rentres dans le système, tu fait de la merde, tu signes, tu fais faire des affaires et tu fermes ta gueule, soit de toute façon tu aura toute les peines du monde à t'exprimer.
La SACEM mange les enfants
Si, c'est déjà arrivé!
Une alternative libre!
Tu as sortis un disque, très bien. Tu ne veux pas qu'on te le vole, c'est TA propriété, tu veux la protéger et tu as donc signé à la SACEM. Tu te dis qu'elle au moins défendra bec et ongles tes droits. Pourtant non seulement tu t'es fait enfermer dans un système qui va empêcher la diffusion des tes idées mais en plus tu favorises ce système de l'industrie musicale beaucoup plus que tu y gagnera.
Mais alors que faire? Tordons le coup à une idée reçue, la SACEM n'est PAS un passage obligé. D'autres sociétés de droits d'auteurs existent, certes, mais elle n'offrent pas de réelle alternative au principe exclusivement marchant du droit d'auteur.
La véritable alternative s'appelle Copyleft. Au Copyright (droit d'auteur) on oppose le Copyleft (gauche d'auteur, il y a plusieurs jeux de mots possibles mais passons...) qui n'exclut pas la notion de partage et de gratuité, tout en protégeant l'auteur des utilisations contestables qui pourraient en être faites (vol, appropriation).
Le Copyleft ne t'empêche pas de vendre tes disques, mais il autorise simplement la diffusion, la copie, la reprise, les samples... Tout ce qui est fait à partir de ton travail sous copyleft devra être libre également et tu devra être cité comme source.
Le Copyleft s'applique à tous domaine de création (artistique, technique...), le terme a d'ailleurs été inventé au départ avec le logiciel libre (GNU/Linux...) qui est un moyen de lutte contre les brevets et les monopoles sur la technologie, et les dérives totalitaires qui peuvent en découler.
Réponses à quelques questions
Oui mais alors pour un Copyleft on fait comment? Concrètement c'est quoi?
Un Copyleft juridiquement c'est un copyright accompagné d'une licence qui précise dans quel cadre l'oeuvre qu'il protège peut être utilisée librement. Il existe un certain nombre de licences libres que tu peux utiliser pour de la musique: Art Libre, ARTGNU, OpenMusic... A toi de choisir celle qui te convient le mieux.
C'est pas normal qu'on ne pirate pas mes disques? Qu'on me paye un peu pour ce que je me fait chier à produire et qui m'a coûté aussi?
Et c'est normal de faire condamner à une peine disproportionnée quelqu'un qui l'aurait fait? D'autant plus que les lois sur les droits d'auteurs ont été durcies récemment sous pression des magniats de l'industrie du disque.
Clairement, le Copyleft permet une diffusion plus large et donne par conséquent toutes les chances de s'y retrouver également, car il y aura sans doute plus de personnes souhaitant te soutenir ou plus probablement, avoir le joli livret qui va avec le disque. De plus il ne faut pas oublier que la SACEM te prend de l'argent sur tes disques pour te les reverser ensuite, moins les frais. En te passant d'elle tu diminues le coût de ton disque.
Et si Britney Spears me pique mes morceaux?
Euh... peu de chance non? Et déjà parce que ces licences spécifient que ce qui est repris ou réutilisé de tes morceaux devra être libre aussi, et que le producteur de la petite Britney risque de ne pas être d'accord.
Par contre que des gens qui aiment ce que tu fait te reprennent, il y a déjà plus de chances. Alors pourquoi les faire raquer? Si tes morceaux ne sont pas libres ils devront non seulement payer mais en plus ils ne pourront mettre la totalité des morceaux qu'ils jouent en Copyleft si ils en ont envie.
Oui mais la SACEM, j'y suis pas, je l'emmerde, pourquoi utiliser le Copyleft?
Parce que sinon quiconque voudra diffuser tes oeuvres devra également payer la SACEM à moins qu'il ne fournisse un contrat signé de toi certifiant que tu n'es pas à la SACEM, ne souhaite pas y être, et autorise la diffusion. C'est plus simple de le faire une seule fois via une licence libre non ?
Ce tract et des infos supplémentaires disponibles sur
http://www.nokods.org/dag/copyleft.html* Pré-version du 25/08/2004 - Toute recopie, diffusion de cet article est recommandée. Tout détournement de mes propos sous mon nom sera punit de mort. Adressez moi vos remarques.
Aurélien P. <aurelien@famipow.com>
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